Aranjuez, Beta version 1.0.

Après quelques jours d'absence indépendants de notre volonté, nous revoici donc pour vous narrer la suite de ce merveilleux conte de fées qu'est notre voyage à Hareng-jouèze, qui pour ceux qui ne l'aurait pas encore compris, n'est pas une sorte de poisson huileux mais simplement le nom d'une charmante bourgade située au sud de Madrid, capitale ibérique. 

 Nous sommes perdus quelque part dans le point rouge du bas!

Après moult pérégrinations inter-cyberales, nous avons établi le contact avec une agence immobilière qui nous a proposé un appartement-studio de 3 pièces : chambre double, salon-cuisine, salle de bain. Après de rapides explications de type « yé choui oune échtudiant de belchique, yé comprend pas tout », la mujer bien urbaine a pris en considération les difficultés que nous éprouvions à trouver un logement. Après un regard de chat poté et des supplications dans un castillan des plus convaincants, nous sommes parvenu à ce que la gente propriétaire nous donne accès aux pénates dont elle disposait avant même que le contrat ne soit signé, de sorte que nous économisions quelques nuits d’hôtel, dont l’air enfumé par le tabagisme extrême des espagnols commençait à nous courir sur le haricot.

 Ciao l'hôtel!

C’est donc hier aux alentours de onze heures zéro zéro que nous avons investi les lieux, après les avoir bien entendu visités une première fois la veille pour tout de même se forger une idée. Cette visite nous ayant enchanté, nous avions ni une  ni deux dit « oui ! ».

Une fois dans notre pied-à-terre, il ne nous restait plus qu’à vider la Monstromobile, ce qui s’est déroulé, sans surprise bien sûr, avec bien moins de difficultés que lorsqu’il avait fallu la remplir.

 

 Hé oui, encore tout ça a monter!

 Y'en peu plou!

 La cocina americana...

(Vous noterez l’absence de photo pour illustrer mon propos : cela est dû à un souci de type relation-chipset de la carte réseau photographique 2.4., mais comme le dit si bien le dicton, « si tu ne viens pas au taquet, le taquet viendra à toi », donc je ne m’en fais pas trop, les photos arriveront bientôt !)
EDIT: Les photos sont à présent mises mais je n'ai pas le coeur d'enlever la tirade de Mathieu ;-p

Bref, une fois notre bagage monté (et croyez moi, l’emploi du singulier donne ici une idée bien plus agréable que la réalité), il ne « suffisait » plus qu’à tout déballer et à tout mettre sur/dans les étagères/armoires/etc.

C’était bien évidemment sans compter la poussière et autres tâches huileuses qui s’étaient immiscés dans les recoins et même…partout en fait. Bref, nous avons d’abord sorti les éponges et maintenant, ça bliiiinque ! 

 El armario-despacho...

 La table magique!
(s'ouvre en une grande table, merci JP pour la trouvaille!)

L’appart’ est parfait mais comme la perfection n’existe pas vraiment, voici quelques uns des couacs que nous avons déjà eu la joie d’expérimenter : un bichon à l’aboiement strident (que nous pensions pourtant avoir laissé en Belgique mais qui semble nous avoir suivi), une femme enceinte d’au moins deux jumeaux que nous avons croisé hier dans les escaliers et qui, selon les doux hurlements qui ont ponctué notre après-midi, aurait accouché à même le divan situé de l’autre côté de notre frêle petit mur et enfin, un système de soufflerie faisant guise de chauffage, après avoir crachoté pendant une demi-heure un air plus que frais. 

Bref, il est dix-huit heures et trente-quatre minutes, la température extérieure est d’environ 15°C et nous stationnons actuellement à environs 600 mètres d’altitude. Nous espérons que vous passez un agréable voyage et que vous êtes tous bien accrochés pour nos prochaines histoires culinaires que nous vous relaterons d’ici peu.

Saucisses - purée - petits pois & carottes! Guay!
("Chouette" en espagnol)

Et sur ce Vaqueros, ¡hasta lueeeeego !

*Mathieu